Le groupe Volkswagen a importé d’Allemagne une conscience environnementale aigue dès les années 90. Cet état d’esprit était très avant-gardiste : à l’époque, en France, on était encore loin de l’économie verte que l’on connait aujourd’hui. Nous avons mis en place une organisation inédite pour la récupération et le traitement des déchets des concessions -dont les pneus usagés, qui partaient principalement en cimenterie.
De fait, la mise en place opérationnelle d’Aliapur n’a pas comblé un vide, mais elle s’est présentée comme une opportunité qu’il fallait saisir : c’est toujours beaucoup mieux de laisser faire des spécialistes qui apportent des solutions pertinentes. Dès 2003, nous avons donc choisi de travailler ensemble. Pour les pneus, cette décision nous a facilité la vie. Et c’est toujours le cas.

Le Syndicat des Professionnels du Pneumatique existe depuis 1929 et regroupe les différents acteurs de la filière en France, dont 2000 points de vente spécialisés. Parmi nos adhérents, nous comptons aussi les manufacturiers majeurs, en particulier les actionnaires d’Aliapur : c’est donc un partenariat solide qui s’est construit logiquement entre nos deux organismes. Nous devons rappeler aux utilisateurs que le pneu est un produit hautement technologique qui mérite le plus grand respect. Et dans un contexte de grande sensibilisation écologique et environnementale, nous devons également rappeler que la filière s’est organisée pour que le cycle de vie d’un pneumatique soit le plus vertueux possible. Nous sommes donc totalement en phase avec une filière de recyclage qui remplit chaque année ses obligations de façon exemplaire.